L'Expérience Immersive de l’Amour, ​
selon Khalil Gibran

À ne pas manquer pendant les vacances de Noël (Heysel)

A l’heure où les fêtes de fin d’année rassemblent les familles mais où le monde reste profondément marqué par les conflits, les divisions et l’inquiétude, la voix de Khalil Gibran résonne avec une acuité particulière. Poète de l’universel, penseur de l’humain avant toute appartenance, Gibran nous rappelle que la paix n’est pas seulement un vœu de saison mais un choix quotidien, intime et collectif.

À travers ses mots intemporels, notamment dans Le Prophète, il invite à suspendre le bruit du monde pour retrouver l’essentiel : la dignité humaine, l’amour, la liberté de conscience et la fraternité au-delà des religions, des cultures et des frontières. En cette période symbolique de l’année, son message offre un rare moment de rassemblement, là où les différences s’effacent au profit de ce qui nous unit. Dans un monde fragmenté, il demeure un pont — entre Orient et Occident, entre spiritualité et humanisme, entre le tumulte du présent et l’aspiration profonde à la paix.

L'expo immersive de l'Amour qui s'est installée au mois de décembre au Heysel, rappelle de manière subtile la pensée de Khalil Gibran, 3ème auteur le plus lu au monde, en offrant au public un temps de sens, de recul et de communion, essentiel ici comme ailleurs. connu pour ses poèmes universels, l'expo présente aussi ses dessins qui illustrent parfaitement chaque thème.

Un message pour les jeunes générations
À l’approche des fêtes de fin d’année, ​
rappeler ce fil invisible qui permet d’ouvrir un espace de réflexion inédit :
Et si la paix, l’innovation et l’avenir passaient d’abord par une révolution intérieure ?

Peintures et poèmes en immersif, un hommage vibrant à Khalil Gibran – Le Prophète des âmes libres

Le spectacle immersif sur Khalil Gibran au Palais 2 du Heysel à Bruxelles, met en lumière quatre thèmes qui sont chers à l’auteur : l’amour, les enfants, le mariage et vivre à moitié mais d’autres thèmes sont aussi tout à fait d’actualité, comme celui sur le crime et le châtiment, ou celui sur la mort. Ils se prêtent tous bien à un parcours pédagogique, ou à un moment d'introspection. L’expérience immersive relie l’univers poétique de Gibran à la pensée de Maeterlinck, deux voix de la lumière intérieure et évoque la liberté new-yorkaise et la spiritualité laïque à travers des peintures et poèmes universels.

Pourquoi Gibran est-il encore d’actualité ?

À l’heure où la technologie façonne nos vies plus vite que jamais, une question demeure centrale : quel sens donnons-nous au progrès ?
C’est précisément à cette question que Khalil Gibran répondait déjà il y a plus d’un siècle — et c’est pour cela qu’il a profondément marqué l’un des plus grands visionnaires de notre temps : Steve Jobs.

Gibran est encore d’actualité parce qu’il ne propose ni système politique, ni religion, ni idéologie mais une éthique intérieure fondée sur la liberté, l’amour et la dignité humaine.
Dans un monde bruyant, il parle calmement et c’est précisément pour cela qu’on l’entend encore. Les textes de Gibran parlent de dignité, liberté intérieure, rapport à l’autre, peur, deuil, appartenance. Ce sont des « nœuds » contemporains permanents.

La figure d’Almustafa, le personnage principal du livre le Prophète, est elle-même un étranger qui s’apprête à quitter une ville où il a vécu longtemps. C’est un excellent point d’entrée sur l’immigration, l’intégration, l’identité.

Massimiliano Siccardi, l’artiste qui fait entrer le monde dans une oeuvre

Derrière l'expo immersive sur Gibran, une première mondiale qu'on doit à Massimiliano Siccard, l'artiste italien multidisciplinaire spécialisé dans l’art immersif et les expériences visuelles numériques. Il a commencé sa carrière dans la danse contemporaine, puis s’est tourné vers le vidéo-art, le vidéo mapping et la scénographie immersive. Aujourd'hui, il est photographe et professeur de traitement d’images numériques à Rome.

Précurseur de l'immersif, l'exposition Van Gogh by Siccardi a circulé dans plus de 80 villes à travers le monde et a attiré plus de 40 millions de visiteurs. Massimiliano Siccardi conçoit et dirige des installations artistiques immersives qui combinent vidéo mapping, projections à grande échelle d’images d’artistes historiques (Van Gogh, Monet, Klimt, Frida Kahlo…) et ambiances sonores originales ou adaptées. Narrations et scénographies visuelles qui plongent le visiteur « dans » l’œuvre, plutôt que simplement devant elle.

Un soutien au musée de Khalil Gibran au Liban

Le Gibran Museum n’est pas seulement un musée d’art ; c’est un lieu historique, spirituel et personnel pour Khalil Gibran — situé dans ce qui fut un monastère carmélite, puis en musée. Le Gibran Museum est un musée biographique, entièrement dédié à Khalil Gibran, ainsi qu’à ses œuvres d’art et manuscrits. Gibran, est né à Bsharri en 1883, il avait toujours exprimé le souhait de revenir et d’être enterré dans sa terre natale. En 1926, encore à New York, il manifesta son désir d’acheter le monastère et les terrains avoisinants. À sa mort en 1931, sa sœur Mariana acheta le site, réalisant ainsi son vœu de retour.

Son corps fut transporté à Bsharri le 22 août 1931, et inhumé dans une chapelle du monastère. ​ Le Gibran Museum présente une vaste collection comprenant plus de 440 peintures et dessins originaux, des manuscrits personnels, carnets, lettres provenant de son atelier à New York. Perché dans le massif montagneux du nord du Liban, le site offre une atmosphère contemplative et des vues pittoresques sur la vallée de Qadisha (la « Vallée sainte »), classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Le musée attire chaque année environ 50 000 visiteurs venus du monde entier, intéressés par l’œuvre littéraire, artistique et philosophique de Gibran ainsi que par l’histoire du lieu. C’est à la fois un site culturel, historique et spirituel : un lieu de mémoire pour l’un des auteurs libanais les plus célèbres dans le monde.

Aujourd’hui, la situation de guerre au Liban met le musée en difficulté. C’est pourquoi une partie des recettes de l’expo immersive à Bruxelles sera reversée pour la préservation du musée. Avant sa tournée dans le monde en passant par New York bien sûr.


Khalil Gibran (1883–1931), ​
une vie marquée par l’exil et la quête de liberté

Né en 1883 à Bcharré, dans le Mont-Liban, alors sous domination de l’Empire ottoman, Khalil Gibran grandit dans le pays des cèdres, entre les montagnes du Nord et l’horizon ouvert de la Méditerranée. Son enfance est marquée par un contexte socio-économique rude : pauvreté structurelle, endettement chronique des familles, répression politique ottomane et tensions interreligieuses. La famine de 1915–1918 laissera une empreinte durable dans la mémoire collective de sa génération. Sa propre famille est durement touchée : son père est emprisonné pour dettes, et l’avenir au Liban devient incertain.

En 1895, sa mère prend la décision décisive d’émigrer avec ses enfants vers les États-Unis, rejoignant le vaste mouvement d’exil des familles syro-libanaises de l’époque. Cet exil est à la fois économique, politique et culturel : il s’agit de fuir la misère, mais aussi l’absence de liberté et l’étouffement des consciences.

Installé à Boston, Gibran découvre une société multiculturelle et un espace de liberté intellectuelle inédit. Il s’initie aux arts plastiques, fréquente les milieux intellectuels et comprend très tôt que la création artistique peut devenir un langage universel, capable de dépasser les frontières, les religions et les appartenances nationales. Écrivain, poète, peintre et penseur, il forge une œuvre profondément nourrie par le déracinement, la quête identitaire et le refus des dogmes.

Entre 1908 et 1910, il séjourne à Paris, où il perfectionne son art pictural à Académie Julian. Il s’imprègne des courants symbolistes et mystiques qui marqueront durablement son œuvre visuelle et littéraire. En 1912, il s’installe définitivement à New York, ville-monde où son langage artistique trouve une résonance nouvelle.

Toute son œuvre porte la trace de cette trajectoire d’exilé : une interrogation constante sur l’identité, la liberté, la dignité humaine et la fraternité au-delà des frontières.

Le Prophète : une œuvre originale qui traverse le temps

Cette démarche atteint son sommet avec Le Prophète, publié en 1923 en anglais par la maison d’édition américaine Alfred A. Knopf. Ce recueil spirituel et poétique, célébrant l’amour, la liberté et la quête intérieure, devient un chef-d’œuvre universel, traduit en plus de 117 langues. Le prophète est composé de 26 textes en prose poétique. L’ouvrage met en scène Almustafa, un sage étranger. Avant son départ, les habitants lui demandent de parler des grandes questions humaines : amour, enfants, liberté, travail, mort, connaissance de soi.

Parlant non au nom d’une religion ou d’une nation, mais au nom de l’humanité tout entière, Le Prophète touche croyants et laïcs, humanistes et artistes. Gibran devient l’un des auteurs les plus lus au monde, souvent cité comme venant après William Shakespeare et Lao-Tseu. Ses paroles résonnent dans les chansons de The Beatles, David Bowie ou Elvis Presley et continuent d’accompagner des cérémonies de mariage partout dans le monde.

Mais Gibran ne fut pas seulement un sage contemplatif. Il fut aussi un rebelle. Dans Khalil l’hérétique, il dénonce l’hypocrisie religieuse et politique de son époque, provoquant la colère des autorités. Son combat pour la liberté de pensée, pour l’émancipation des consciences et pour la dignité des femmes demeure d’une actualité saisissante.

Aujourd’hui encore, Khalil Gibran est célébré comme un pont entre Orient et Occident, entre spiritualité et laïcité, entre le mystique et l’humain : un prophète sans religion, mais de toutes les âmes.

Le prophète - Illustré, 10 juin 1993

Exemples "d’appropriations” culturelles

  • Elvis Presley, le Prophète fut son livre de chevet, il y prenait des notes (conservé au musée au Libran). Elvis aimait en offrir des exemplaires à ses amis.
  • Barack Obama a cité Khalil Gibran comme lecture marquante de sa jeunesse
  • John F. Kennedy (États-Unis), a repris une formule célèbre dans son discours d’investiture (1961)
  • David Bowie – inspirations textuelles (années 1970) Bowie a reconnu l’influence de Gibran sur sa vision mystique et existentielle. Certaines paroles et thématiques (quête, identité, transcendance) s’en inspirent directement, sans citation mot à mot.
  • The Beatles – ​ Les Beatles, notamment John Lennon, ont reconnu l’influence de lectures spirituelles orientales, dont Gibran. Des extraits de Le Prophète ont été lus et cités lors de concerts, interviews et mariages liés au cercle Beatle.
  • Gibran – Oratorio & œuvres chorales Plusieurs compositeurs contemporains ont mis en musique On Love, On Marriage, On Death. Interprétées par des chœurs et orchestres en Europe et aux États-Unis.
  • Steve Jobs, le fondateur d’Apple voyait en Gibran bien plus qu’un poète : un guide intérieur.

INFOS PRATIQUES

 “Khalil Gibran : l’expérience immersive de l’amour”, écrite par Massimiliano Siccardi et Luca Longobardi.

  • Date : à partir du 6 décembre 2025
  • Horaires d'ouverture : de 10h à 19h
  • Durée : la visite dure environ 35 à 45 minutes
  • Lieu : Palais 2 – Brussels Expo, Place de Belgique 1, 1020 Bruxelles (Laeken)
  • Âge requis : ouvert à tous !
  • Prix : à partir de 9,90 €
  • Accessibilité : le site est accessible aux personnes en fauteuil roulant
  • Billeterie : https://khalilgibranexperience.com/

 

Nathalie Woitrin

Nathalie Woitrin

PR Specialist, MY CUP OF TEA

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Khalil Gibran est la voix la plus pure du Liban.

Un message d’amour, de paix et d’unité qui nous rassemble tous.

Aujourd’hui, ce message prend vie à travers une expérience immersive exceptionnelle, présentée au Palais 2, tous les jours de 10h à 19h, sauf le lundi et le mardi.

Nous invitons chaque Libanaise et chaque Libanais, ainsi que les amis du Liban, à venir, à partager, à relayer ce spectacle au plus haut niveau : sur les réseaux sociaux, dans les médias, au travail, dans les écoles, auprès des amis.

Chaque like, chaque partage, chaque parole compte.

C’est une action collective pour porter une image forte, lumineuse et unie du Liban, à un moment où notre pays en a profondément besoin.

Les Plaisirs d’Hiver sont partenaires officiels de cette initiative culturelle, qui met en valeur la francophonie libanaise et son rayonnement universel.

 

 

 

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À propos de MY CUP OF TEA SRL

Nathalie Woitrin

Attachée de presse, relations publiques, stratégie de communication

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